“ Christopher B. Pellington „

ft. Garrett Hedlund

ϟ CE QUE TU PENSES DE MILA NOLA ; Cette fille a eu du cran, beaucoup de cran. Je ne crois pas pouvoir un jour égaler son courage et sa détermination envers notre cause. En tant que bisexuel j'ai la chance d'avoir encore quelques manières de dissimuler mon côté gay à la population. Ce n'est pas que je n'assume pas, mais j'ai vraiment l'impression que cela ne m'apporterait rien de bon. Une chose est sûre, cette fille devrait être un modèle pour beaucoup de gens, et je suis assez heureux qu'elle ai ouvert les yeux à certains d'entre nous qui marchaient dans le noir, en titubant pour ne pas s’effondrer sous le poids d'un mal-être incompris.

→ Je crois que pour commencer, il serait simple de dire que je suis heureux d'être ce que je suis, physiquement parlant. Je ne suis pas mal dans ma peau, je me trouve même un peu trop beau comparé à ce que je devrais. Certains penseront que je suis imbu de ma personne, et d'autres que j'ai trouvé le bonheur, le vrai. A vous de décider où va votre pensée.

→ Et bien j'ai parlé d'une exaltation physique, parlons maintenant de ce qu'il se passe là dedans. Avant tout, je suis pleinement conscient de ma bisexualité, mais je tiens plus que tout à ma tranquillité. C'est dans cet état d'esprit que j'ai décidé de n'avouer ma véritable nature qu'à mes amis et/ou aux membres de ma famille ( disons que chaque cas est unique, et que je n'ai pas la famille la plus simple du monde ).

→ Je possède une imagination débordante et assez ahurissante qui me rend très lunatique. Beaucoup de gens prétendront presque que je suis schizophrène et qu'à force de passer des heures enfermé chez moi avec mes livres, je vais finir par perdre la tête. Rien que pour voir leur tête, j'aimerais bien qu'ils assistent à mes dialogues avec moi même ( oui oui je me parle tout seul ), ça pourrait être rigolo.

→ J'aime le chocolat et le whisky, je suis un grand gourmand dans l'âme, c'est plus fort que moi. Je suis fanatique des bonbons, du sucre, des boissons gazeuses, et de tout ce qui peur être mauvais pour la santé. heureusement je suis très sportif, ce qui me permet de brûler automatiquement toute la graisse que j'ingurgite. Plutôt pratique, hein ? Qui n'en a jamais rêvé ?

→ J'ai beau me montrer parfois grossier et avoir un langage cru, je suis doté d'un romantisme à toute épreuve, et parfois même un peu trop envahissant. Soit la personne craque et c'est le coup de foudre, soit elle prend peur et je la perd à jamais, que ce soit un mec ou une nana. Je suis trop sensible et j'aime la vie, c'est peut être mes plus gros défauts dans ce monde de sauvage...

Je ne crois pas que la formule " Il était une fois " corresponde à cette histoire. Ce n'est ni un conte de fée ni même un histoire version Disney à l'américaine où les gentils gagnent toujours et où le méchant meurt ou finit sous les barreaux. Mon histoire n'a ni héros ni génie du mal, elle a juste ses hauts et ses bas. C'est la vie, quoi. Elle a ses petits défauts et ses qualités, comme chacun d'entre nous sur cette petite planète. Tout a commencé par une première fois. Non, non c'est pas une histoire de première fois, c'est une histoire de naissance, d'existence. Commençons par le début, voulez vous ?

« Chapitre 1 : C'est un garçon. »

Cela commence par une nuit noire, à l'hôpital St Thomas de Londres, en Angleterre. La plupart des personnes dans les chambres dorment, sauf une femme qui se met à crier. Sa main se pose avec angoisse sur le bouton situé au bord du lit pour appeler l'infirmière. Enfin, ça y est, l'enfant arrive. Cette jeune femme blonde à l'allure un peu fatiguée par ses neuf mois de grossesse, c'est Lizbeth Adams, ex-femme de Bryan Pellington. Malgré leur séparation, ce dernier est dans la salle d'attente, stressé comme le sont tous les pères forcés d'attendre entre ces quatre murs blancs étouffants. Tous deux ignorent encore le sexe du bébé, ils se sont réservé la surprise, et cette nuit, leur patience va être récompensée. Après un long temps de travail, la nouvelle éclate enfin. L'infirmière sort de la chambre doucement, et sa voix fatiguée mais joyeuse apaise immédiatement Bryan.

« Vous pouvez y aller à présent. Toutes mes félicitations, c'est un garçon. »

C'est vrai, pour la plupart des gens cette nuit noire ressembla à n'importe qu'elle nuit noire. Mais pour un couple tendrement enlacé dans le bonheur que même leur séparation ne pouvait ternir, ce fut le commencement d'une nouvelle vie. Ce petit garçon serré dans leurs bras ne savait pas parler, ne savait pas marcher, ne savait pas écrire, mais il savait déjà aimer. Voilà, c'est ça. Ce n'est pas une histoire de naissance ou encore d'existence. C'est une histoire d'amour, une vraie. Et dans le silence qui régnait dans l'hôpital st Thomas, à Londres, ce dix-neuf avril 1981 à exactement 23h55, un prénom résonna comme une promesse d'éternité.

« Bienvenue dans ta vie, Christopher. »

« Chapitre 2 : C'est un voyageur. »

Je n'avais que trois ou quatre ans lorsque ma mère est devenue alcoolique. Pourtant je m'en souviens comme si c'était hier. Elle criait beaucoup et ne jouait pas souvent avec moi. Le plus souvent elle n'acceptait que de jouer à cache-cache, et elle oubliait de me chercher. J'ai passé des heures sous le lit, dans les armoires, sous les tables et derrière les rideaux. J'étais un peu ennuyé, mais ça ne me faisait pas de peine, j'étais trop petit pour comprendre. Et puis un jour elle a reçue une lettre, et elle s'est enfermée toute la journée pour pleurer. En fait ma nounou m'a expliqué plus tard que j'étais un grand garçon maintenant, et qu'il allait pas falloir que je pleure. Mon papa venait me chercher, et je ne verrais plus maman avant longtemps. Pour moi longtemps, c'était le temps que je passait dans la poussière sous les meubles, je n'imaginais pas encore à quel point elle me manquerait. Le lendemain je prenais pour la première fois l'avion. C'est génial de voler dans les airs ! de là haut je voyais ma maison toute petite comme une fourmi. Mon papa il habitait en Amérique pour son travail, directeur d'une société quelconque dont je me fichais totalement. Il partait le matin et revenait le soir, le weekend il voulait se reposer parce qu'il avait trop travaillé la semaine, et au bout du compte, il jouait encore moins avec moi que maman.

« Plus tard Chris, je suis vraiment fatigué. »

La phrase était un peu classique, et au bout de deux semaines, je ne posais même plus la question. La réponse était claire, il ne voulait pas jouer. Les adultes, et ben en fait ils étaient barbants, vraiment rasoirs. Dans ce gigantesque manoir, tout cassait et le parquet en chêne résonnait, alors je ne pouvait pas courir, ni faire du roller, ni jouer aux petites voitures. C'est surement comme ça que m'est venu le déclic. Il me manquait quelque chose d'essentiel pour avancer : des amis.

« Chapitre 3 : C'est un ami. »

C'est vrai qu'en grandissant, créer des liens avec des gens à l'extérieur avait été plus simple. Déjà, beaucoup de jeunes refusent de l'admettre, mais l'école représentait au delà de l'éducation, un pont gigantesque pour faire nos premiers pas vers la vie sociale. On s'y fait des amis, des ennemis, et puis il y a des personnes étranges, qu'on sait pas bien analyser, des inclassables. A mes douze ans, je suis tombé sur un de ceux-là. Ce n'était pas le genre de garçon à prendre avec des pincettes, il était distant mais pas agressif, je n'arrivais pas à le cerner. Le problème, c'est que je ne lâche pas une affaire aussi facilement. Faut croire que j'ai hérité de ma tête de mule de père. Il fallu pas mal de temps pour que Josko Mislav s'adoucisse et devienne amical, mais après son premier sourire, je su que rien ni personne ne pourrait plus nous séparer. Ou du moins, c'est ce que je croyais en ce temps-là. On a souvent joué à des trucs idiots, comme " Cap ou pas Cap ", on se disait tout, on étaient les meilleurs amis du monde.

C'est ce jour-là que tout a basculé, j'avais 17 ans, et j'étais seul avec Jo. Nous avions l'une de ces discussions entre ados qui ne servent à rien mais qui font tellement de bien. Je ne sais plus comment on en étaient arrivés à parler d'histoires de cœur, mais l'important c'est ce qui se passa après. J'étais un peu mal à l'aise, alors que ça ne m'arrivait jamais en sa présence. Cette discussion m'indisposait, parce que je savais au fond que j'avais quelque chose d'anormal en moi, ou du moins d'inconnu. Ce fut la révélation qui changea ma vie à jamais.

« Hey Jo, tu trouves pas que Bianca est jolie ? Ca doit être la seule fille de la classe qui ressemble à quelque chose.

- J'en sais rien, les filles ne m’intéressent pas.

- Qu'est-ce-que tu veux dire ?

- Rien de plus que ce que je viens de dire. Je ne suis pas attiré par les filles.

- Jo, t'essayes de me dire que t'es gay, là ?

- Précisément. Pourquoi ça pose un problème ?

- Ben... En fait comment tu sais que t'es attiré par les mecs ?

- Je bande quand j'en regarde un qui me plait. »

Mon regard tomba brutalement sur le corps de mon meilleur ami. Je ne l'avait jamais vraiment regardé physiquement, parce que l'intérieur m’intéressait plus. Et ce qui se passa soudain me fit l'effet d'une douche froide et d'une brûlure à la fois. Je déglutis difficilement. Ma voix brisée cella l'affaire.

« Jo, je crois que j'aime les deux... »

« Chapitre 4 : C'est un incompris. »

C'est ainsi que nous finîmes par nous offrir mutuellement notre première fois. Nous avions dix-sept ans, et je cru que mon cœur allait exploser. Josko rentra chez lui et ma chambre me parut d'un coup atrocement vide. Comment avais-je pu passer toutes ces années à ses côtés sans réaliser l'effet qu'il me faisait ? Pire encore, comment allais-je pouvoir assumer ce sentiment ? J'étais bisexuel, mais qui l'accepterait ? Le soir, je décidais de me confier à mon père. Comme quoi, même à un an de la majorité, on continue de faire des choses stupides en sachant qu'on va droit au massacre. Sa réaction fut à la hauteur de ce que je craignais. Privé de sortie, je n'avais plus le droit de voir Josko, il me mit en internat, et la vie devint aussi fade qu'un chocolat chaud sans chocolat. Quand mon meilleur ami quitta l'Amérique pour retourner en Croatie, ce fut le coup de poignard final. Tout seul dans ma chambre d'internat, je me demandais si je l'avais vraiment aimé, ou si j'avais été trompé par le bien-être qu'il m'avait offert. Certains comprendront ce que j'ai fait et d'autres non, mais ce soir là, dans une nuit noire comme celle où j'étais née, je suis passée par la fenêtre à l'aide de draps blancs comme dans les films, et j'ai prit le premier avion pour la Croatie.

« Attends moi vieux, j'arrive ! » Disais-je pour moi même alors que le bolide fendait les nuages vers mon avenir.

« Chapitre 5 : C'est un nouvel homme. »

Je suis anglais, je suis américain, je suis croate, je suis bisexuel, je suis amoureux, je suis célibataire, je suis écrivain, je suis sportif, je suis moi. Je crois que je n'ai jamais été autant de choses à la fois, et si peu en même temps. Je sais que c'est ici qu'est ma place, ce pays est magnifique et la distance avec ma famille me rassure. Je suis venu ici pour rejoindre Josko mais il a l'air de nouveau un peu distant avec moi. A mon avis, il ne me considère plus que comme un bon pote d'enfance. Je ne peux pas lui en vouloir de ne pas savoir précisément où nous en sommes, je n'en suis pas bien certain non plus. Je l'adore, mais l'amitié forte et l'amour possède une très mince frontière que j'ai du mal à discerner. Et combien même mes sentiments seraient amoureux, aurais-je jamais la chance que ce soit partagé ? C'est un mince espoir, mais l'espoir fait la base de toute histoire d'amour. Voilà. C'est pas une histoire de première fois, ni de naissance, ni d'existence, ni même d'orientation sexuelle. C'est une histoire d'amour.le véritable amour qui te consume de l'intérieur et te rend malade à en crever.

« Que me jette la première pierre celui qui n'a jamais aimé. »

J'aime ce forum, le design est super classe ! J'ai choisi un PV parce que c'est plus pratique pour l'histoire, et pis j'ai un gros coup de cœur pour Garrett ( pis surtout pour Paul xD ). J'ai 17 ans et je suis réellement bisexuelle ( ouais ouais je le dis je m'assume *___* ). Je sais pas quelle sera ma présence pour les RPs, mais je viendrais sur le forum toutes les semaines ♥. Mon quota de lignes par RP ? Ca peut varier de 20 à 80 lignes selon l'inspiration. J'espère avoir ce personnage =D.