“ CLYDE EZRA KEYNES „

ft. ian somerhalder

ϟ CE QUE TU PENSES DE MILA NOLA ; une lesbienne dégénérée, rien de plus.

→ Fils de Léonard Keynes, grand PDG d'une "seule" entreprise, qui en regroupe en fait dix-huit à son actif, dans tout ce qui est dentelle, textile et tout autre matière pour l'industrie de la mode. En clair beaucoup de millions, quelques maisons à droite à gauche, une nurse comme mère, et des parents au demeuré absent.

→ Fiancé. Bien malgré moi ça c'est sur, de une car l'engagement et moi-même on a jamais été présenté, on serait pas amis de toute manière. Avec toute la franchise que je peux avoir de plus, cette fille est une conne, une pétasse de cette génération de décérébrée, de dégénérées, une fille sans goût, sans ambition, sans tabou, une bonne petite fille avec apparence et par derrière se marie avec vous par assurance, une p*te voila tout.

→ Ni gay, ni hétéro. Le sexe c'est pour moi une question bien égoïste qui consiste à prendre mon plaisir, alors évidement je ne vous prendrais rien en disant que je ne laisse personne me procurer du plaisir derrière moi, je prend les rennes, peu importe la personne. Il y en a qui dise que quand on aime on se fout du sexe, j'en sais trop rien. J'aime mon plaisir, alors je me fous du sexe. Mais personnellement, les filles m'emmerdent.

→ Je ne suis jamais tombé amoureux, sauf de ma Porche - quel cliché le mec friqué amoureux de sa voiture - , la coke ne m'apporte peu, l'alcool idem, quand au sexe ce n'est que l'histoire de quelques minutes. Ma voiture est fidèle, dédiée à moi, et c'est elle qui dirige les choses. Hormis ça les sentiments, penser à quelqu'un d'autre que soit, dépendre d'une autre personne non désolé ça ne me tente absolument pas !

→ Mélomane. En effet je suis un fan de musique, et de tout style, classique, électro, et même du punk rock. Peu m'importe tant qu'elles sont potable aux oreilles et me transporte par leurs soit disant sentiment.

Ne vous attendez pas à du Shakespeare, j'suis pas né à son époque, on fumait pas les mêmes clopes, on était même pas pote. Vous attendez pas à la dramaturgie de haute gamme ou bien même à une tragédie qui finira bien. C'est faux, c'est pas du Shakespeare mais ça y ressemble en tout point, pas parce que j'suis doué, pas parce que ma vie est bien tourné, non parce que c'est la vie et que la vie ne finit pas bien. Elle se finit et c'est là qu'elle ressemble à la tragédie mythique de ce dramaturge vieillot. J'suis pas Shakespeare, mais je vis dans le même monde que lui, époque différente, société bien plus chiante, j'suis pas lui, mais j'ressemble à son enfant, créer de son imagination, on finit tous par se perdre dans cette même contemplation. J'aurais préféré être un arbre.

chapter one

« Tu n'es qu'une erreur de la nature...garde ça en tête petit impertinent. » C'est joli, c'est clinquant, ça fait du bruit et ça remet les neurones en place. Oui ma mère à toujours fait preuve de beaucoup de tact et de poésie pour me dire se qu'il en était. Bon à huit ans j'avais depuis longtemps compris que les enfants chez nous c'était pas comme chez les Duran, les Dupont, les Smith ou tous les autres voisins. Nous étions unique. A ça pour être unique nous l'étions, identique à tout ces chérubins de Paris, enfin pas de n'importe quel Paris, pas de n'importe quelle rive. Il ne faut pas se fiche du monde non plus. Nous étions pas comme chez les Duran et les Dupont, nous étions néanmoins habillé comme les De Vermeil, Du Montaigne et j'en passe. A cinq ans on avait tous la même gueule, et même encore aujourd'hui les gosses ont tous la même gueule et nous aussi. Mais à cinq ans on avait la raid sur le côté, les cheveux bien laqué, bermuda beige, petit gilet et chaussure bien ciré. Et on ne se salissait pas madame. - aujourd'hui on a tous la même gueule de drogué, de gens friqué et défoncé - Mais ne vous apitoyé pas sur mon sort, je me suis très bien sortit seul. Seul. Oui car chez nous il n'y a justement pas de nous. Je devrais donc dire dans la famille Keynes, ou même dans la maison Keynes. Comme dans toutes les familles qui nous ressemble. Fausse idée d'amour familiale, on sourit, on prône la perfection de nos enfants, de notre femme. Alors que part derrière on se tape notre secrétaire, notre femme est sous prozac et que les gosses viennent de se faire virer pour avoir couché avec une prof... Donc j'ai grandis seul. Mais j'ai toujours été du genre pas timide du tout et puis l'argent et le nom ça ouvre pas mal de porte. J'allais pas vers les autres, c'était les autres qui venaient. Alors j'ai jamais été vraiment seul. J'avais des copains à l'école. J'avais de chouettes connaissances plus vieille que moi. Qui faisaient les rebelles, qui fumaient et buvaient . Et moi je les admirais, pourtant eux c'était limite si ils me respectaient pas autant qu'un des leurs. Que voulez vous il suffit que vous preniez la bonne noblesse assez bien éduqué pour vous, mais plus basse que vous, pour vous faire remarquer par les autres. Par votre aura. Mais faut pas croire j'avais aussi des connaissances de mon âge, des gens que valaient vraiment le coup d'être avec. Connaissance d'enfance, de compte en banque, de yacht à St Trop'. tous aussi riche, tous aussi con, tous aussi désabusé, on a prit le relais sur la jeunesse dorée. Changement de génération, les années 90 c'est terminé, les trentenaire essayent de rester dans le jeu, mais vous êtes plus crédible, avec vos début de ride, avec vos bronzage par UV, les p*tes qui vous courent après. Je ne vivrais pas jusqu'à trente ans, ou bien si. Je ne vois pas ma vie, ni d'un futur embellit, on sera vieux, friqué, on se tapera la secrétaire pour se prouver qu'on vaut encore le coup. Elle, elle espérera qu'elle nous fera un gosse, qu'on quittera notre femme - qui sera comme notre mère, et sa mère, sous prozac- mais faut pas se faire d'illusion, chaque soir on rentrera se coucher. Et on regrettera le temps où on était jeune.

chapter tow

« Pourquoi tu fais ça? Tu es si impuissant que ça pour devoir traiter les gens ainsi. Tu as besoin de voir toutes les filles souffrants à tes pieds pour te faire bander? » Déjà je n'aimais pas sa vulgarité. Mais en plus je n'aimais pas sa clairvoyance idiote. Oui j'avais besoin de voir les gens sous mon contrôle pour jouir de ce contrôle et alors ? Qui était-elle du haut de son mètre soixante-dix, ses vingt centimètre de talons et son string en dentelle pour me dire cela? Je l'ai mise sur mon palier. Quoi je ne suis pas un salaud et elle me dessinait pourtant ce tableau. Je ne baise pas comme disent les autres. Je fais l'amour moi monsieur. Oui je me fais l'amour à moi même car j'adore voir les sentiments des autres. Je ne veux pas que l'on m'aime. Je ne veux pas de vos sentiments. Où si vraiment vous voulez me les donner et bien ne venez pas pleurez. Ne venez pas pleurer lorsque je les piétinerais, que je vous ferais tomber de haut. Car vous tomberez de haut avec moi, et je rirais de vos larmes. Je me ris du chagrin lorsque je le cause. Alors cette petite idiote qui me disait ça, d'où elle sortait pour me balancer cela? Alors je l'ai oublié car elle ne m'apportait rien. Et puis des toutes manières des filles, j'en ai rien à foutre. Moi c'est moi qui contrôle mon image. Depuis toujours je suis le petit drôle, celui qui mène les gens du bout de sa baguette, de sa braguette vous dites ? Allez vous faire voir. Les gens rient de moi, cela ne me fait ni chaud ni froid, ils rient d'humour, ils ne se moquent pas soyez en sûr. Même depuis mon aménagement ici il y a trois ans, je me suis vite reforgé mon petit monde, ma petite bulle dorée. Ici personne ne se moque, personne de rejette, oh non on est trop bien éduqué, on claque la bise, on baise, on échange de la coke, et on crache dessus par derrière, on colporte les pires rumeur - chez les filles - on saque les autres dandy qui viennent s'infiltrer dans notre cercle, ceux qui n'ont rien à faire ici. Mais on jette personne, on est vraiment très soudé, vous ne pouvez pas savoir, comme on est soudé par notre p*tain d'apparence. La richesse amène la pseudo amitié, mais au fond tout le monde st seul et tout le monde fait pitié à tout le monde. Les gens ne voient même pas lorsque je suis sérieux. Ils pensent justement que lorsque je suis le plus sérieux, je ris. Je pourrais leur annoncer mon envie de me suicider qu'ils riraient de ma blague. J'aime cela. Moi le taré de service, celui qu'on croit jamais, le mec toujours défoncé, ou alors tellement cool que non malgré sa richesse il peut pas avoir envie de tout plaquer, le mec cynique et ironique. Car au fond j'ai la trouille. Car au fond avec mon sale caractère, avec mon besoin de tout contrôler ces sentimentsn j'ai pas d'cou*lles. Au fond j'ai peur de ce vide, de cette absence de vie réelle, de ce manque de tout, de ce manque qui me bouffe, que chaque jour n'est que le recommencement de la veille, que l'on vit pas vraiment. Non je préfère décider moi même de se que les gens doivent ressentir pour moi. Ça change de ce foutu destin qui nous prend avec sa putain de boucle sans fin.

chapter three

Ma vie sexuelle est de loin mieux que la votre chère voisine. J'en suis ô combien navré mais c'est ainsi. En faite j'ai peu de vrais amis. Des centaines de contacts dans mon blackberry, un yacht plein à craquer près d'Athènes de gens que je fréquente que rarement toute l'année. Mais je suis entouré, le jeune friqué n'est jamais seul, sachez le, il est toujorus entouré, toujours encadré. Où sinon il se paye une prostitué, chut, c'est pas un secret. Et du vos regards envieux, vous ne voyez que le reflet de nos cartes gold, de nos bijoux scintillants, de nos peau parfaitement bronzé- on a que cela à faire de l'année - du champagne qui coule comme vous vous faite couler le coca - et encore le coca c'est pas donné voyons -. Vous vous arrêtez à ça parce qu'on ne vous donne que cette image, que cette déchéance, que cette abondance de luxe profané par notre irrespectueuse habitude de penser tout posséder. Mais on possède tout voyons. Oui j'ai plein de pote mademoiselle et encore plus de conquêtes féminines - ou autre -. Et je ne compte pas m'arrêter car au moins comme cela en faisant ça je sais que durant quelques instants les gens ne peuvent se passer de moi. Et étrangement on m'aime. On s'aime. Étrangement on est sur la même longueur d'onde, même si ils me font pitié, tout ces riches à moitié tué, tous à vouloir ce qu'on ne pourra jamais avoir. Une vraie vie.
Et tu verras on ira danser, on ira valser sur le Mont Olympe. On ira voir le soleil se coucher et se lever, je serais tiens tu sera mien. Car dans un rêve tout est possible. Profites, profites car au réveil ce ne sera pas moi, ce ne sera plus moi et tu sera plus tout à fait toi...

chapter four

" Ca devient n'importe quoi, ce soir parait-il que les flics ramassent toutes les p*tes qui trainent après vingt-trois heures, mais du genre "infiltration" et tout... t'y crois toi ?", j'écoutais d'une oreille distraite mais j'ai quand même entendu les paroles de Louisa. Et maintenant je me les remémore devant mon verre à moitié vide. Je prend mon téléphone, cherchant Dorian dans mes contactes. Ce soir on bouge ? Sourire vindicatif. Soupire plaintif, mal de crâne éhonté, ce soir j'aurais presque songé à me poser. Comme les vingt-huit dernière années, comme depuis que j'suis né j'envisage toujours de vraiment tout faire pour y arriver. Foutaise. Je reçois la réponse positive, ce soir pas de soirées avec ces cons de la société, pas de sourires faux et d'ivresse maitrisée pour cette jeunesse françaises dorées. Oh non ce soir pas de St Trop, ni même Paris en soirée. Non ce soir je reste ici, pas d'avion, ni de trajet longues durées, un simple aller avant de commencer. Je me lève sans prendre le soin de m'habiller pas la peine pour le moment. Je prend mes clefs, une clope aux lèvres et je finis cinq minutes plus tard par me glisser derrières mes vitres teintées. J'sais parfaitement que ce soir il avait spécifié que c'était pas possible, qu'il n'était pas qu'à moi. Tant pis. Je laisse défiler les routes, musique à fond, vitesse grisante, mon regards balayant nonchalamment les rues, je sais qu'il serapas où d'habitude je le trouve. J'suis pas c** à ce point, je tourne brusquement, et m'arrête, mon téléphone composant son numéro, peut-être un peu trop connu par coeur. T'as deux minutes pour descendre en bas de ton appart' ! je raccroche, regardant la fenêtre plus haut allumée, , sifflotant l'air qui me frappe les tympans, je patiente quelques instants avant de le voir débarquer, surprit, curieux et je dirais un brin contrarié. Tant pis. J'ai déjà que ce soir j'étais pas " à toi " et que... Je fixe le pare-brise depuis quelques secondes avant de le baisser le son. Tu devrais songer à p*te de luxe, et appliquer le principe que le client est roi. Grimpes ! Non je veux p... Je soupire, dur à convaincre en plus. Je double le prix habituel, montes et maintenant ! Je referme la vitre sur son air ébahit. C'est bon c'est que de l'argent merde. La portière s'ouvre et se referme sur son air énervé, renfrogné. Je sourie supérieur et amusé. [...]
Je retire mon tee-shirt pour en enfiler un propre tandis que Soren s'habille dans la salle de bain, parce qu'en plus il veut se changer dedans, comme si il était pudique quoi ! Terminant de lacer mes chaussures j'enfile une veste de costume, reprenant mon verre de whisky alors que je le vois déjà près. Il est rapide, c'est bien. Arrêtes de faire la gueule gamin, on va croire que je t'y amène contre ton gré. Je lui remet bien son col en lui lançant un sourire narquois. Pourquoi ce soir ? Y'a quoi d'important ? Bonne question. Je te permet de pas passer la nuit sur le trottoir à vendre ton corps et te faire sans doute arrêter, et je troque ça contre du champagne, de l'alcool à volonté et une somme d'argent que tu aurais gagner en une semaine, sérieusement je suis plus que charitable. L'amusement de voir ton air contrarié d'être punit de trottoir et de venir plutôt avec moi... importance capital. Je le lâche sur ces mots, terminant mon verre alors que je me dirige vers la porte, sans me soucier du regard colérique et énervé qu'il va sans doute me lancer

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Et même que moi des fois, je vomis