“ Leah Sunshine Carpenter „

feat. Lea Michele

ϟ CE QUE TU PENSES DE MILA NOLA : J'aimerais bien me dire que tout ce qu'elle fait sert à quelque chose mais je n'en suis pas bien certaine. Bon c'est vrai que c'est un peu grâce à elle que j'ai emménagé à Zagreb. Et bien sûre je la respecte, comment ne pas respecter une des rares personnes à militer contre l'homophobe ? Mais en ce qui me concerne je n'ai pas eu besoin d'elle pour m'affirmer, je suis lesbienne et fière de l'être et ce depuis toujours. Mais si elle peut réussir à aider certains gays à s'assumer, tant mieux. Que demander de plus ?

→ Je suis née un 18 avril 1990, dans le centre de New York d'une mère femme au foyer et d'un père chirurgien. Ce même jour naquit mon frère jumeau : Jesse. Entre nous c'était l'entente parfaite, pas une seule fois je ne me souviens m'être disputer avec lui. C'était moi la plus agée de nous deux mais nous considérions souvent que c'était l'inverse. Et pour cause, Jesse était très protecteur envers moi, peut-être un peu trop d'ailleurs. Il n'était pas question une seule seconde que quelqu'un me fasse du mal sans quoi il aurait était témoin de la furie de Jesse. Et ça les gens le savait.

→ Dans ma jeunesse j'ai étais malmené par mon beau père, Adrian. Au départ ce n'était que violence physique, jusqu'à ce que je devienne adolescente et qu'il commence à abuser de moi. A cause de tout cela, je ne vécu ma première histoire d'amour qu'à 18 ans, tout simplement par manque de confiance en l'autre. Mais c'est à se moment que commença à me venir une attirance pour les femmes. J'étais devenue lesbienne et cela m'allais parfaitement.

→ Je peur de la solitude, du noir et de l'enfermement. Trois phobies ayant toutes pour origine les journées que je passais enfermée dans une armoire. J'étais tellement à l'étroit que je n'osait pas ouvrir les yeux, j'avais l'impression d'être étouffer par les mur. Je passais mes journées à pleurer alors que j'étais, la plupart du temps, seule dans le noir. Repasser à nouveau une journée dans cette penderie est mon plus grand cauchemar, il m'arrive d'ailleurs souvent de me réveiller en sueur dans la nuit après avoir rêver que je revivais ce calvaire.

→ Je ne suis pas de nature souriante. Enfin, auparavant je l'étais, jusqu'à la mort de mon père et l'arrivée de mon beau père. Je sais me montrer attentionnée envers mais amis, mais ce n'est tout de même pas mon fort.

→ J'étudie la médecine depuis maintenant 6 ans. Cette passion, car c'est exactement ce que c'est, m'est venue très tôt. Petite, je m'intéressais beaucoup à ce que faisais mon père à l'hôpital. Quelques fois, il m'emmenait avec lui voir ces patients et je prenais un malin à plaisir à le questionner sur ce qui se passait sous mes yeux et son pour son plus grand bonheur. C'était son rêve que je devienne chirurgienne, et même depuis le ciel il doit être heureux de voir que j'y suis parvenue. Après la mort de mon père, bien que je fusse très jeune, mon désir d'étudier dans se milieu se confirma. Ainsi, aussi tôt que je le pus, j'intégrai une grand école de médecine tandis que mon frère jumeau nourrissait le rêve de devenir footballeur américain professionnel.

Ma mère me tenais par la main. Elle avait les yeux aux bords des larmes, mais pourtant elle se retenait, sûrement ne voulait-elle pas que mon frère et moi la voyons pleurer. Face à nous, allongé sur un lit d'hôpital et vêtue d'une blouse de patient, mon père. J'avais tellement l'habitude de le voir avec sa blouse de chirurgien que cela me fit bizarre. Je tournais le regard, debout, un bloc note à la main, M. Baxter le médecin qui était en charge du cas de mon père. J'avais 6 ans et mon père venait d'entrer dans la phase terminal de son cancer. Je regarder la scène perplexe, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi mon père n'était pas debout avec nous à la place de cette homme que je ne connaissais que de nom. De l'autre côté de ma mère, Jesse jouait avec la barre du lit, se balançant d'avant en arrière. « Ne vous inquiétez pas les enfants, papa va bien. » nous adressa mon père. Je regardais mon frère qui continuait son rythme. Lui non plus ne semblait pas comprendre. Je ne réalise pas que mon père aller bientôt quitter ce monde. Je me rendais bien compte que quelque chose n'allait pas mais j'étais incapable de savoir quoi. Tandis que mon père continuer de me regarder avec son air triste, ma mère s'adressa à M. Baxter : « Il n'y a plus d'autres issues ? » Le médecin baissa les yeux vers sa tablette l'air gêné, puis il prit une inspiration discrète et lui répondis : « Il ne lui reste pas plus d'un mois. » J'apperçus alors, couler le long de sa joue, la larme que ma mère retenait depuis maintenant plus d'une demi-heure.

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« Jesse ? » chuchotai-je dans l'obscurité. Je devais avoir à peut près 8 ans. C'était encore un de ses après-midi de vacances que je passais enfermé dans un placard éloigné de tout. J'avais horreur de ne pas être à l'école, tout me paraissait tellement longs. Les minutes semblait avancer au ralentit dans la commode. Autour de moi, les parois semblait se resserrer jusqu'à totalement me compresser. Je fermais les yeux. Me laissant glisser contre une des parois de la commodes, je repliais me genoux contre mon torse guettant une réponse de mon jumeau Une larme coula le long de ma joue. Au loin, j'entendais les cris aigus de ma mère et les coups de bâtons dont la gratifié Adrian. Je ne devais pas pleurer, je devais rester silencieuse sous peines qu'il me frappe moi aussi. J'avais peur, je n'entendais pas Jesse, sûrement le frappait-il lui aussi. Soudain, j'entendis un cri, à travers ce de ma mère, celui de mon frère. Il ne devait pas crier et il le savait, s'il criait, Adrian le frapperait plus fort encore. De tout ça, j'avais déjà essayer d'en parler à un adulte, à ma professeur de l'époque plus exactement mais celle-ci s'était empressé d'appeler mon beau-père pour une entrevue. Elle avait entamé un long discours sur mon manque affectif et mon besoin de me sentir en sécurité. Adrian avait achevé la réunion en mettant tout ça sur le dos de mon imagination débordante. J'étais encore jeune et personne de me croyait. Vous savez comment sont les gens, même quand il s voient que tout ne va pas bien il suffit d'une personne qui vienne leur dire le contraire pour qu'ils y croient de toute leurs forces. En guise de punition, j'avais eu le droit à un allé simple pour la solitude, sans boire ni manger et ce pendant toute une journée, nuit comprise. Soudain, des bruits de pas vinrent en direction de la salle accompagnés des aïes, aïes, aïes perpétuel de Jesse. Je relevai la tête, observant la scène par le trou de serrure de la commode. Adrian tirait Jesse par l'oreille à travers la pièce, tendis que se dernier continuait ses gémissement. Soudain Adrian se stoppa, lâchant par la même occasion le loeb de mon jumeau « La ferme ! » Du revers de la main il frappa Jesse avec une force que je n'osais même pas imaginer, mais mon frère ne dit rien se contentant de fusiller Adrian du regard. A nouveau ce dernier traina Jesse vers l'armoire ou je me trouvais. Je retira mon oeil, baissant les yeux pour ne pas avoir à affronter Adrian. Insérant la clé dans la serrure, il propulsa Jesse contre la parois du meuble, refermant par la suite la porte à clé nous replongeant alors dans l'obscurité. « Et ne me regarde pas comme ça ! » A son tour, Jesse s'assit face à moi, les jambes recroquevillaient contre son corps. « Ca va ? » me demanda t-il. J'enfouis ma tête entre mes jambes « Ca va... » lui répondis-je. Il était extraordinaire mon frère. Alors qu'il venait de se faire frapper à la mort, il s'inquiétait de ma santé. Jesse s'empara alors de ma main, la serrant fort dans la sienne « Un jour, on partira d'ici et on lui fera payer, je te le promet. »

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Je bouclais mes valises en silence. Près de la porte d'entrée, adossait contre le mur et un sac à la main mon frère guettait mon arrivée. « Dépêche toi ! » me lança-il aussi fort qu'il le pouvait. Nous venions d'avoir 18 ans, la veille, plus exactement. Ce jour, cela faisait des années que nous l'attendions. Aujourd'hui nous étions légalement apte à vivre seul, à quitter le cocon famillial. Il était très tôt, à peu près 5h du matin, ma mère et Adrian dormait encore. Dans nos valises, le minimum quelques vêtements et une photo de famille, il fallait faire vite. Je sortis de ma poche une lettre que je glissais dans un livre présent sur ma table de chevet. J'espérais que ma mère aurait l'idée de l'ouvrir. Dans cette enveloppe ce trouver un mot destiner à ma mère qui expliquais à quel point j'étais désolé devoir laq uitter, mais que nous ne pouvions plus rester et que j'espérais qu'elle se débarrasserait bientôt d'Adrian, même si j'étais certaine qu'elle ne le ferrais pas. Elle avait bien trop peur pour ça. Ainsi m'emparai-je de la anse de ma valise, avançant à pas silencieux vers Jesse. Ce dernier me souriait. Je lui rendis son sourire. Passait la porte d'entrée je me stoppa lançant un dernier coup d'œil à la bâtisse. Je sentais le regard de Jesse se poser sur moi alors qu'il avait déjà atteint la voiture. « Qu'est-ce qu'il y a ? Tu ne vas pas me dire que tu es nostalgique. » Je souris à l'entente de ses paroles. Nostalgique ? S'il y avait bien une chose que je n'était pas, c'était nostalgique. J'aurais d'ailleurs tout fait pour oublier ce que j'avais vécu dans l'enceinte de cette maison. Je tourna le regard vers mon jumeau « Tu te rends compte qu'on ne reverra sûrement jamais maman. » Le visage de Jesse se glaça, et sans hésitation il grimpa au volant de la voiture. « Elle aurait du chasser Adrian depuis longtemps. » m'adressa t-il sans réellement répondre à ma question. J'acquissai d'un signe de tête. J'avais conscience qu'il lui en voulant de n'avoir rien fait pour empêcher tout ça, mais elle restait tout de même notre mère. Je positionnais ma valise à l'arrière de la voiture et grimpa sur la banquette avant, direction une nouvelle vie.

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Je poussais la porte du restaurant dans lequel j'avais donné rendez-cous à Math, mon petit ami de l'époque. Le cherchant du regard je finis par l'apercevoir un bouquet de rose rouges à la mains, assis seule à un table. J'avançais donc en sa direction. Arrivée à lui il me tendis les fleurs desquelles je m'empara un grand sourire au lèvres. Pourtant, en réalité, se sourire n'était qu'illusion. Math fût mon seul amour hétérosexuel, c'était bien avant que me redécouvre lesbienne. Nous nous étions rencontré par le billet d'amis commun. Car mon entourage trouvé bizarre à 18 ans que je n'ai toujours pas vécu d'histoire qui tienne la route. Jesse ne l'avait jamais vraiment aimé mais je m'en moqué un peu, j'étais bien avec lui bien que je ne ressentais pas grand chose quand je l'embrassais. Mais je ne disais rien, je faisais comme si. J'avais peur de paraître trop bizarre face à mes amis, car il faut dire ce qu'il est, Math était extrêmement mignon. Enfin, jusqu'à ce jour. Aujourd'hui j'avais décidé de rompre avec lui, et la raison était simple j'avais découvert que j'aimais les femmes, que j'étais homosexuelle. Voilà pourquoi j'étais gênée par ce bouquet de fleurs. Le remerciant, je m'assis sur la chaise libre face à la sienne. Il me souriait. « Alors, pourquoi est-ce que tu voulais me voir ? » me demanda t-il. Je me grattais discrètement la tête. Je ne savais pas du tout comment lui annoncer, je n'avais jamais rompu avec personne et pour cause je n'avais pas eu beaucoup d'amours de l'époque ou je vivais encore chez ma mère. « Je ne sais pas comment te dire ça... » commençais-je gênée. Immédiatement le sourire de Math s'atténua, il tourna la tête quelque seconde puis revins face à moi. « Tu veux rompre avec moi ? Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ? » Je n'aimais pas le voir comme ça, il me faisait de la peine. J'affichais une mine triste et je n'osais pas lui répondre. « Ce n'est pas toi. Enfaite... (je pris une inspiration) je suis lesbienne. » Il me regarda un long moment sans rien dire la bouche grande ouverte. J'attendais sa réaction mais elle ne venait pas. « Tu te fous de moi ? Tu me quitte pour des prostitués en jupes. C'est contre nature une femme et une femme. Tu sais pas quoi ? Tu me dégoutes ! » Sans un mot, Math quitta le restaurent furieux, reprenant par la même occasion le bouquet qu'il m'avait offert quelques minutes auparavant. C'était une des réactions homophobes que je craignais, bien que j'assumais parfaitement ce que j'étais j'avais peur que les gens prennent mal le fait que je sois lesbienne.

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Je venais de passer une journée affreuse, comme souvent depuis que j'avais décidé de crier au monde mon homosexualité. Quelques fois je retrouvais des mots d'insultes et des détritus dans ma boîtes aux lettres, on m'avait également refusé plusieurs emploi à cause de mon orientation sexuelle. Je ne me rendais pas compte auparavant à quel point cela pouvait être dur, quelques fois, d'être homo, je comprenais maintenant pourquoi plusieurs s'en cachait même. J'étais donc allongé dans mon canapé et c'est là que je vis un reportage à la télé sur une certaine Mila Nola, une militante contre l'homophobie et représentante de la communauté gay, comme l'indiqué la légende. Elle parler dans son interview d'une ville nommé Zagreb, la ville où elle se trouvé. C'était en Croatie, elle disait que c'était là-bas que trouvé refuge les gays, lesbiennes et bi à la recherche de compatissants et de réconforts, de plus, c'était là-bas qu'elle se trouvait elle et sa communauté gay. Après tout, je m'étais installé à Los Angeles seulement pour m'éloigner au plus de New York. Et puis je n'arrivais à rien ici, alors pourquoi ne pas déménager en Croatie ? Ma décision était prise, il ne me restait plus qu'à apprendre le croate.

Que dire sur moi ? Je m'appelle Marion et j'ai l'âge d'être au lycée (à quoi bon s'attarder sur les détails) Si je me suis inscrite sur le forum c'est parce que le contexte m'a l'air vraiment original et que le design est magnifique ! En ce qui concerne ma présence sur le forum, j'essaye d'y faire un tour vite fait au moins tout une fois par jour mais je répons plus au RP le week-end (à cause du lycée et tout ça) Bref, et pendant les vacances je suis à 300%