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 Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish

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MessageSujet: Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish   Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish EmptyMer 7 Sep - 1:42




Latika Ema Hartish
ft. Shay Mitchell


vingt trois ans ϟ Gay and proud to be ϟ Etudiante en économie et a un job au Bowling de Zagreb

Née le trente aout 1988 à Zagreb ϟ Célibataire mais amoureuse depuis bien longtemps
ϟ CE QUE TU PENSES DE MILA NOLA ; C'est une personne très courageuse, forte et qui n'a pas peur des critiques. Beaucoup d'homosexuels se cachent et se forcent à se marier avec quelqu'un de l'autre sexe pour faire plaisir à leurs parents et ne pas faire honte à leur famille. Mila Nola a peut être réussi à faire ouvrir les yeux à certaines personnes et c'est une bonne chose. Elle est une icône pour moi.
.

“ Cinq trucs inutiles à savoir... „


Je mange du chocolat blanc en veux-tu en voilà et je suis allergique à la banane et à la fraise, rien que l'odeur me donne envie de vomir. Je mange pour éviter de réfléchir et de souffrir à tout ce que j'ai fait dans ma vie. J'ai d'ailleurs pris plus de dix kilos lorsque je suis arrivée en France mais j'ai tout reperdu assez rapidement, être en surpoids, ce n'était pas pensable pour moi.

Je n'ai jamais aimé un seul homme de ma vie, je les fuis comme la peste depuis que mon père est devenue cruel avec moi. De plus, j'ai été violé en France, ce qui n'arrange pas les choses, il faut bien l'avouer.

Je rêve de retrouver Kalina et de l'embrasser. Je n'aime qu'elle et n'ait jamais aimé qu'elle. Même après six ans d'absence, je crois en nous, ce qui est peut être un peu bête.

J'ai un compte en banque bien rempli et mon meilleur ami est mon cousin, Julien, qui habite en France. Il a tout de suite vu que je n'étais pas "une femme comme les autres" et il m'a rapidement avoué que lui aussi, était gay et que ma tante l'acceptait totalement.

J'ai un petit frère qui est resté vivre à Paris avec ma tante et mon oncle. Je ne me suis jamais entendue avec lui et ce n'est pas prêt de changer.

.

“ Once upon a time... „
Part one ; de sa naissance à ses six ans „
Douze septembre 1992 ;
Il était huit heures vingt lorsque Latika, cinq ans, sortit de son lit en tremblant. Elle ne comprenait pas d'où venait ce bruit fort, qui lui faisait mal aux oreilles et lui donnait envie d'hurler. La jeune fille entendit quelque chose se briser sur le sol et elle se mit à hurler « Papa, papa, il y a des méchants à la maison ! ». La petite fille courut dans toute la maison à la recherche de son père et ne le trouva pas tout de suite. Au lieu de cela, elle trouva sa mère, en larme, la main ensanglantée, complètement paniquée et jonchant sur le sol de la cuisine « Va te coucher mon amour, va dormir encore un peu, papa est sortit faire une promenade, il revient bientôt » La jolie petite brune se doutait bien que quelque chose c'était passé dans cette cuisine en désordre. Elle regarda partout autour d'elle et sa mère commença à avoir peur. Latika était bien trop intelligente pour son âge et lorsqu'elle vit l'assiette de leur mariage brisé au sol, la petite fille regarda sa maman, lui tendant un mouchoir et elle dit « Maman, Papa il sait que tu aimes les filles hein ? C'est mal d'aimer une fille ? J'aime bien ma poupée moi... » Le visage de Madame Hartish se décomposa en moins de quelques secondes. Comment la petite fille pouvait elle savoir que sa mère était attirée par les femmes et qu'elle avait épousé Mr Hartish dans un seul but ; celui de ne pas finir brûlé vive sur la place publique. Samara, la mère dit « N'importe quoi mon amour. J'aime ton papa voyons, regarde, tu es là et tu as un petit frère qui t'attend dans mon ventre. Papa a planté la petite graine dans le ventre de maman, c'est qu'ils s'aiment hein Latika. » La petite fille était septique devant le regarde livide de sa mère. Elle savait qu'elle lui mentait mais, comme à son habitude, Ema préféra faire comme si de rien n'était, comme si elle n'avait rien vu et rien entendu. Elle posa un baiser sur le front de sa maman et dit « Maman, moi je t'aime comme tu es. Et même si papa c'est mon héros, mon prince à moi, et bah il est pas gentil parce que je suis sûre que vous vous êtes disputés et que tu t'es fait bobo. Je peux te faire un joli bandage à la main si tu veux » La porte s'ouvrit en claquant et la voix de Aleksandar, le père de la petite, se fit entendre « Dans ta chambre Latika, et tout de suite ! » Le ton menaçant de son père fit sursauter la petite fille. Regardant sa mère puis son père, la petite de quatre ans sortit rapidement de la cuisine, la tête baissée et écouta les cris de ses parents pendant un bon gros quart d'heure avant de se réveiller.

Décembre 1992 – Janvier 1993 ;
Trois mois, trois long mois que Latika avait vu sa mère en larme dans la cuisine et elle était paniquée pour cette dernière. Du haut de ses quatre ans, la jeune fille savait très bien que quelque chose se tramait et cela ne lui plaisait pas. Elle n'avait plus poser de questions sur sa mère aimant les femmes, elle avait décidé -à quatre ans- de se taire et elle verrait quand elle sera plus grande après tout. La jolie petite brune avait entendu sa mère rire quelques jours avant la dispute et elle l'avait entendu prononcé un prénom féminin, ainsi que des baisers. Peut être avait elle rêvé mais ça, elle en doutait pas mal, elle n'était pas bête, loin de là même. Le trois janvier 1993, son petit frère pointa le bout de son nez et devant le bonheur de son père, la petite n'osa rien dire ni rien faire. Son petit frère devenait son ennemi numéro un puisque depuis ce jour, c'était lui qui avait toute l'attention et ça, ça ne plus pas franchement à la petite fille. Elle qui avait été la princesse de son père, elle passait maintenant au deuxième rang et était plus une petite andouille qui irait à l'école pour faire bien plutôt que de travailler à la maison. « Toi un jour tu vas tomber dans les escaliers. T'es méchant Alek, je t'aime plus et je t'aimerai plus jamais » La petite brune était au dessus du berceau de son frère et en moins de trente secondes, elle fut renvoyée dans sa chambre, l'endroit où elle passait la majeure partie de son temps « Ne t'approche plus de ton frère toute seule d'aussi près. C'est l'héritier de la famille » L'héritier mais de quoi parlait il ? La petite fille ne comprenait pas ce que c'était qu'un héritier, elle ne comprenait pas pourquoi le petit Alek était si protégé alors qu'elle, on s'en fichait un peu maintenant. À partir de ce jour, elle était un peu plus haineuse envers son père et elle commença à se rapprocher de plus en plus de sa mère et elle s'intéressa à ''son monde''.

Trois septembre 1993 ;
La sonnerie de la maternelle retentit et la jeune brune sursauta. Elle allait enfin entrer dans le monde des grands, enfin elle allait pouvoir aller à l'école et se faire des amis. La brunette ne connaissait pas grand monde à Zagreb puisque son père ne lui permettait plus de sortir avec sa maman en course, au marché ou autre. Aleksandar cachait sa fille comme si elle était malade, qu'elle allait contaminer tout le monde. Le père avait surtout compris que sa fille en savait trop et que s'il ne voulait pas que tout le monde sache pour sa femme, il devait faire attention à Ema. La petite fille entra dans la salle de classe et s'asseya là où il y avait son nom, à côté d'une certain Kalina. Une petite blonde vint s'asseoir à côté d'elle et elle lui dit « C'est un joli prénom Kalina. » « Merci. Latika aussi c'est joli » Les deux petites filles se firent un léger sourire et commencèrent à discuter pendant un bon moment. Latika avait l'impression, au bout d'une journée, d'avoir trouvé la meilleure amie dont elle avait toujours rêvé. Et puis, cela ferait plaisir à ses parents de savoir qu'elle c'était amusée à l'école. « Maman ! J'ai une copine à l'école, elle s'appelle Kalina et elle est très gentille » « C'est bien mon amour. Viens on rentre à la maison et tu me raconteras ta journée d'école. Maman a fait un bon gâteau au Yaourt comme tu aimes » « Ouaaa, trop cool ! C'est la meilleure journée de toute ma vie ! » La petite brune sautillait en rentrant chez elle mais la meilleure journée de sa vie se transforma rapidement en calvaire. Lorsque les deux femmes de la maison rentrèrent, elles eurent droit au pire cauchemar du monde : la maison avait été retournée de fond en comble et le père de la petite n'était pas là, il était en déplacement pour son travail. La maison avait donc été cambriolée et c'est pour cela que la brunette n'alla pas à l'école le lendemain, ni le jour d'après, elle avait du dormir chez sa tante, à trente km de Zagreb où il y avait son école.

Quatorze février 1994 ;
« Maman, à quoi ça sert la saint valentin ? » « C'est pour montrer son amour. Deux personnes qui s'aiment se montrent leur amour le jour là. Mais tu sais mon amour, c'est plus une fête européenne qu'une fête qu'on pratique ici à Zagreb. » « Mais pourquoi tu es venue vivre à Zagreb maman ? C'était pas bien à Paris ? » La jeune Samara réfléchissait quoi répondre mais son mari arriva au même moment avec un petit bouquet de fleur. Latika fit un léger sourire à son papa et sortit du salon. Elle n'avait que cinq ans et elle détestait son père, allait savoir pourquoi. Ah si, elle le savait, il était bien trop proche de son frère. La petite fille regardait par le trou de la serrure et elle souriait en voyant sa mère heureuse, ce qui n'arrivait pas souvent. Quelques minutes après, Latika arriva à l'école et s'assit à côté de Kalina « Aujourd'hui c'est la Saint Valentin. Tu connais ? » « Non, c'est quoi ça la Saint Valentin ? » La petite brune se fit un plaisir d'expliquer à son amie que c'était pour montrer qu'on aimait bien une personne, qui partageait des choses ensemble. À dix heures, Latika demanda à sa voisine « Tu veux des bonbons ? Ma tata les a envoyé de Paris. Elle est trop cool ma tata » les deux petites filles se cachèrent des regards de la classe et mangèrent les bonbons ensemble. Aucune des deux ne s'en doutaient mais ce jour risquait de les lier pour toujours.

Trente aout 1994 ;
« Joyeux anniversaire Latika, joyeux anniversaire Latika, joyeux anniversaire mon bébé, joyeux anniversaire ! » La petite brune venait de sortir de ses rêves par la douce voix de sa mère. Aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres, c'était un des derniers jours de vacances mais c'était aussi son anniversaire et donc, des invités allaient arriver dans l'après midi. Pour la première fois depuis deux ans, Aleksandar avait autorisé une petite fête avec les amis de sa fille. C'était un exploit puisqu'il voulait éviter que des gens inconnus viennent chez lui. Depuis qu'ils avaient été cambriolés ; les Hartish étaient sur leurs gardes mais là, devant des petites des cinq ans, il n'y aurait pas de gros problèmes. « Alors, y a Kalina qui vient. Tu verras papa, elle est jolie, elle est blonde. Puis il va y avoir Anja, Olga, Aleksandra et puis Tamara. En garçon il y a que James, c'est un garçon qui vient près du pays de tata Julie. Angle-je sais pas quoi. » « Un seul garçon ?! » Le père fit de gros yeux à sa petite fille et dit, avec un sourire malicieux « Bah non y aura Alek, ça en fera deux. Tu sais, les garçons ils sont nuls à toujours jouer à la bagarre, ils veulent pas jouer au Prince et à la Princesse alors moi je les aime pas » Son père semblait dubitatif devant la petite et cinq minutes après, une dispute se déclencha entre les deux parents de la petite. Dans sa jolie robe rose, elle poussa la porte et cria « Stop ! Papa arrête de crier sur maman ! Maman arrête de pleurer, t'es pas jolie quand tu pleures. Y a mes amis qui arrivent alors arrêtez sinon c'est moi qui pleure et je veux pas être pas belle devant mes copines » Six ans et elle était déjà bien intelligente. Latika savait que son père et sa mère ne dormaient plus ensemble. Elle savait qu'ils passaient beaucoup de temps à se disputer et elle savait aussi que son père allait faire des bisous à la dame d'en face comme elle le disait si bien. À dix neufs heures, après une journée à jouer, courir et s'amuser, Latika demanda à sa mère « Pourquoi papa il est pas gentil avec toi ? Tu as fait quoi maman ? Vient, on part chez tata Julie toi et moi. Si papi et mamie demandent pourquoi on est parti, je leur dirai que papa était méchant avec toi » La jeune Samara esquissa un léger sourire et dit « Papa est fatigué avec son travail, c'est pour cela qu'il râle un peu plus mon amour. On ira voir Tata Julie aux prochaines vacances si tu veux mon cœur, aux grandes vacances, pour qu'on puisse y rester longtemps. D'accord ? » « Maman, tu mens et tu sais pas mentir. Je t'aime Maman, bonne nuit » La petite brune se plongea sous son léger drap et se tourna, pour faire dos à sa mère. Elle savait très bien qu'il y avait plus que des heures de travail là dessous mais elle ne voulait pas vexer sa mère.

Part two ; de ses sept ans à ses douze ans „
Juillet 1995 ;
« Plus tard, je serai professeur à l'école parce que l'école c'est bien. On peut aller jouer au parc un petit peu maman ? » Latika avait bientôt sept ans et ses volontés étaient déjà bien précises, elle voulait être professeur plus tard. De quoi, c'était autre chose, surtout dans un pays comme celui dans lequel elle vivait. Elle avait aussi envie de s'évader, de partir vivre ailleurs parce qu'elle ne supportait plus les crises avec ses parents au sujet de son frère Alek. La petite brune adorait faire ses devoirs avec sa mère et quand cette dernière n'était pas à la maison pour X raisons, elle préférait les faire dans sa chambre plutôt qu'avec son père. Ce qui faisait du mal à Latika, c'était qu'Aleksandar ne s'occupe pas d'elle, cependant elle ne s'en plaignait pas parce qu'elle savait qu'il y avait pire que sa situation. En effet, les deux petites filles -Kalina et Latika- discutaient beaucoup en classe et quand la brunette avait dit qu'elle n'aimait pas son papa, la petite blonde lui avait dit qu'elle n'avait pas de papa. Depuis ce jour, Ema ne disait plus rien à ce sujet, de peur de blesser son amie et c'était bien la dernière chose qu'elle voulait.

Aout 1996 ;
Il était trois heures du matin lorsqu'une dispute éclata dans le salon de la famille de Latika. Elle entendait quelques mots mais beaucoup d'insultes qui sortaient de la bouche de son père, celui qu'elle aurait été censée aimer plus que tout, celui qu'elle aurait été censé comparer à son héros. Le complexe d'Oedipe était bien loin de la famille Hartish, que ce soit avec Ema ou avec Alek. Tous deux avaient choisis leur camp, Latika défendait sa mère coute que coute et Alek faisait des crises à Samara pour qu'elle se fasse disputer par le père de famille. La petite se leva et courut jusqu'au salon, se mettant entre son père et sa mère mais un drame se produisit ; la petite brune reçu la gifle désignée à sa mère et plutôt que de s'excuser son père lança « C'est bien fait, tu n'avais qu'à rester au lit » Sentant une chaleur extrême sur sa joue, la petite se mit à hurler, du haut de ses huit ans, et dit quelques phrases en français que seule sa mère pouvait comprendre. Aleksandar ne parlait pas un mot de français et les deux femmes le parlaient plus ou moins couramment. C'était un code entre elles pour pouvoir discuter à l'abri d'Alek, le ratcheur comme l'appelait la brunette. Retournant dans son lit, elle se promit qu'un jour, tout cesserait, qu'elle aurait une vraie discute avec sa mère et qu'elle ferait tout pour partir loin d'ici où le fait d'aimer une femme n'était pas un crime. Fermant les yeux, la main sur sa joue qui la brûlait encore, la petite sentait des larmes couler sur ses joues. Huit ans et déjà entourée de problèmes.

Quatorze février 1997 ;
« Bonne saint valentin Latika ! » Le cœur de la petite rata un battement et, avec un large sourire, elle dit « A toi aussi Kalina ! » Les deux petits filles, âgées de neuf ans, se quittèrent après une grande journée d'école éprouvante. De la grammaire, quelle horreur ! Rentrant seule chez elle, la jeune Ema se dirigea vers sa mère comme tous les soirs pour l'embrasser et faire ses devoirs avec elle. Entre mères et fille. Alek étaient à l'école pendant encore une heure et son père n'était pas dans le viseur, donc, Ema commença « Maman, je veux qu'on discute pour de vraie. J'ai neuf ans, je suis une grande maintenant... » Elle regarda sa mère droit dans les yeux et cette dernière eut quelque peu peur « Pourquoi c'est mal que tu aimes une fille maman ? Ne me mens pas, je sais très bien que tu aimes une femme. Je t'ai entendu la dernière fois mais je m'en fiche maman » Des larmes commencèrent à couler sur le visage de la jeune mère. Sa fille avait tout découvert, c'était la fin du monde. « Maman ! Tu ne dois pas pleurer ! Tu dois être heureuse maman. » La jeune brune prit sa mère dans ses bras et lui dit, tout bas « Moi aussi je crois que je suis comme toi maman. Je crois que j'aime Kalina aussi » La mère de la petite fit un bond sur sa chaise et regarda sa fille, pleurant encore plus fort. « Non Latika, tu racontes n'importe quoi ! Plus tard tu te marieras avec un homme et tu auras plein d'enfant » La petite fille ne comprenait pas ce qui se passait, sa mère aurait du être contente pour elle même si ce n'était pas le schéma logique de la vie et de la reproduction. « Ne redis plus jamais ça Latika, tu m'entends bien, plus jamais ? C'est une amie, une copine à toi et tu m'as parlé de ce jeune garçon à l'école, ce Milan, tu l'aimes lui hein ? » La petite fille fit une petite moue et pour faire plaisir à sa mère, elle répondit « Ah oui Milan, il est vraiment gentil, je l'aime aussi je crois. » Milan, l'abruti de la classe qu'elle ne supportait pas oui oui... Sa mère sourit et dit « Je vais préparer le thé chérie, commence à faire tes devoirs » Samara quitta le salon et se dirigea vers la cuisine où ses larmes redoublèrent rapidement. Aimer une femme était donc une honte ici... La petite souffla et pense à Kalina. Secouant la tête elle pesta avant de se mettre à faire ses devoirs et à ne plus poser de questions à ce sujet.

Mai 1999 ;
« Papa va être fière de toi Tika » La jeune fille de onze ans dévisagea son frère du regard. Si elle avait pu le tuer sur le champ, elle l'aurait fait. Rentrant à la maison, la nouvelle mit une trentaine de secondes avant de faire le tour de la maison. La grande sœur avait embrassé un garçon sur la bouche donc forcément, ce serait lui son futur mari. La jeune fille c'était rapidement éclipsé pour se rincer la bouche. Elle était dégoutée de ce qu'elle avait fait mais elle voulait que sa mère soit fière d'elle et -en quelque sorte- que son père aussi. Cependant, ce baiser avait été la pire chose qui avait pu lui arriver au monde, elle avait eu envie de vomir en posant ses lèvres sur celles de cet abruti de Milan et elle avait pensé à Kalina quand elle avait embrassé le jeune garçon « Enfin une bonne nouvelle te concernant Latika ! » La jeune fille se contenta d'un léger sourire et lança un regard d'aide à sa mère qui fit comme si elle n'avait rien vu. Lorsque son père évoqua le mariage, la petite éclata de rire et lança « Je ne compte pas me marier avec Milan. J'ai neuf ans papa, je veux aller à l'école ! » Le père de la fillette changea de couleur et préféra quitter la pièce avant de lui en coller une, comme il venait de le dire. Elle ne comprenait pas ce qu'il y avait de mal à aller en cours. Sa grand mère lui avait dit de s'affirmer, de s'instruise et de ne pas se laisser mener par le bout du nez. Elle le faisait, où était le mal ? Partant réviser pour son contrôle de maths du lendemain, la jeune femme réfléchissait à beaucoup de chose, beaucoup trop de chose à vrai dire.

Année 2000 ;
L'année des onze et douze ans de Latika ne fut pas la meilleure année de sa vie, loin de là même. Cette année là, son père programma son futur mariage avec ce Milan. Les deux enfants devaient se marier à leur dix huit ans, pour ne pas tout précipiter. La petite brune pleurait beaucoup et pour tout arranger, Kalina s'intéressait beaucoup au garçon, ce qui ne plaisait pas à la jeune Latika. Elle ressentait beaucoup de chose pour son amie mais n'osait rien dire. Elle devait souffrir en silence plutôt que de finir brûler on ne sait où. Une femme avait été brûlée sur la place publique, en guise d'exemple et ce, parce qu'elle était lesbienne. La jeune Ema avait été très touchée tout comme sa mère, qui pleurait toutes les larmes de son corps depuis ce jour. C'était le vingt décembre 2000 lorsqu'Ema comprit la réaction surdimensionnée de sa mère. La femme qui avait été assassinée devant tout le monde était la femme qu'elle aimait. Latika eut un choc à cette révélation et elle décida de ne jamais avouer à Kalina ce qu'elle ressentait pour elle, elle ne pouvait pas courir le risque que son amie soit tuée pour si peu. Enfin, faudrait il que la jolie blonde ressente pareille que la brunette. Cherchant comment remédier à tout cela, Latika devait faire semblant d'être folle amoureuse de Milan mais une chose était sûre, jamais de la vie elle ne se marierait avec lui mais ça, elle le gardait bien secret. Lorsqu'elle retourne à l'école en l'an 2001, les deux petites filles se côtoyaient un peu moins. Elles n'étaient plus dans la même classe et Mlle Hartish pensait que tous les sentiments qu'elle avait à l'égard de Kalina n'existaient pas. Jusqu'à ce qu'elle croise son amie entrain d'embrasser un jeune garçon... Tout ce que ressentit Latika en moins de trente secondes fut égal à Hiroshima et Nagasaki en même temps. Elle se sentait blessée et trahit et s'éloigna de Kalina encore un peu plus, disant qu'elle devait faire ses devoirs à la récréation pour ne plus trop la voir. La petite brune pensait que cela serait assez mais elle revint vite vers son amie qui lui manquait bien trop, beaucoup trop.

Part three ; de ses treize ans à ses dix sept ans „
Treize mai 2002;
À ses treize ans, Latika commença à comprendre, petit à petit, qu'elle était comme sa mère. Telle mère telle fille n'est-ce pas ? La petite fille était de plus en plus distantes avec son amie, elle ne voulait pas lui faire de mal et elle décida donc de construire un mur entre elles deux. Latika n'accourait plus dès que Kalina l'appelait. Tout cela blessait beaucoup Latika et ce qui lui faisait le plus de mal c'était sûrement de voir son amie courir après les garçons. La vie à Zagreb n'était plus si belle et agréable qu'elle l'avait été au début de la vie de la petite fille. Elle comprenait que ce qu'elle était, du moins pensait être, était mal, très mal et qu'elle ferait bien de continuer de jouer le grand amour avec Milan avant de finir brûlée on ne sait où. La jeune Hartish était vraiment effrayée parce qu'elle avait vu quelques années plutôt. Son envie de protéger son amie était de plus en plus grande et elle faisait tout pour y arriver, ce qui n'était pas gagné parce qu'avec les difficultés qu'elle rencontrait à la maison, elle aurait bien voulu de l'aide, un soutien au dehors de la sphère familiale. Les deux demoiselles passaient tout de même du temps ensemble puisque c'était dur pour la jeune brune de couper les ponts comme cela, sans rien dire. Elle ne se voyait pas le faire et voir la jolie blonde tous les jours à l'école n'aidait pas. Se dirigeant en classe, Kalina lui demanda « Pourquoi tu m'évites en ce moment ? » Mince, la jeune blonde avait donc remarqué le changement de comportement de la jeune Ema. Inspirant une grande bouffée d'air, la jeune femme dit « Mais je ne t'évite pas Kalina ! Voyons, tu racontes n'importe quoi. Il faut juste que je rentre rapidement maintenant. » La jeune brune rougit légèrement avant de déposer un baiser sur la joue de son amie et de partir en quatrième vitesse vers la sortie de l'école. Latika pressait le pas et se dépêcha de rentrer chez elle où elle s'enferma et ne sortit pas avant le repas, du moins, la préparation du repas. Elle était vraiment mal à l'aise par tout cela et elle savait qu'en parler à sa mère n'était pas la chose à faire... Elle garderait donc tout cela pour elle.

Quatorze février 2004 ;
Les deux jeunes femmes se disputaient assez souvent parce que Latika n'appréciait pas le comportement que la jeune blonde avait vis à vis des hommes. Où était l'intérêt d'aller à droite à gauche vraiment ? Un soir, le soir de la saint valentin, les deux jeunes femmes se disputèrent. Ema voulait laisser partir son amie seule à un soirée mais à peine cette dernière avait passé le pas de la porte que la belle brune changea d'avis « Non, je viens avec toi finalement. » Kalina dit à sa meilleure amie tout ce qu'elle pensait et aussi le fait qu'elle n'avait pas à lui crier dessus pour venir deux minutes plus tard. La jeune brune claqua la porte de la maison de son amie et rentra chez elle, en larmes. C'était définitif, elle venait de faire n'importe quoi et d'en montrer un peu trop à son amie. Une telle crise de jalousie se voyait à deux kilomètres à la ronde. Elle avait honte, vraiment honte de ce qu'elle venait de faire mais pourtant, c'était son instinct. Elle c'était retenue tellement longtemps que là, tout était sortit d'une façon assez maladroite. La jeune brune ne supportait pas, mais alors pas du tout le comportement de son amie. Latika n'aimait pas les hommes, c'était définitif. Fonçant dans sa chambre, elle évita son père et sa mère qui se disputaient une fois encore. Aleksandar savait très bien que sa femme ne l'aimait pas et qu'elle se forçait pour ses enfants et aussi à cause du regard d'autrui. Latika passa une très mauvaise soirée et nuit ce jour là. Elle qui avait prévu un petit cinéma avec son amie, voilà que tout était tombée à l'eau et qu'elle se retrouvait seule. Ce dont elle avait le plus peur, c'était de ne plus jamais reparler à son amie. Elle nota tout dans son journal intime que lui avait offert sa tante à Noël et s'endormit dessus, les yeux bouffis et le cœur lourd.

Cinq septembre 2005 ;
Latika et Kalina mirent un petit bout de temps avant de se reparler, ce qui fit du mal à Latika mais elle s'accrocha au peu qu'elle avait : quelques sourires. Le fait de voir son amie heureuse lui remplissait le cœur même si la voir avec un homme était un crime pour la jeune Hartish. Le jour du cinq septembre 2005, Latika rentra de l'école et ne trouva personne chez elle. Près d'une heure après son arrivée chez elle, un policier vint l'informer de ce qui c'était passé cette après midi : ses parents c'étaient disputés au volant et son père était rentré dans un arbre. La voiture avait pris feu et Samara et Aleksandar Hartish étaient décédés. Cette nouvelle venait totalement de détruire le petit bonheur de la jeune femme. Annonçant la nouvelle à son petit frère, ce dernier commença à lui donner des coups pour la rendre fautive de tout ce qui c'était passé. L'arcade sourcilière cassée, la jeune femme alla à l'hôpital pour se faire recoudre. Son frère n'eut aucune sanction de la part de la police, pour eux, une femme battue n'était pas quelque chose à défendre. Une fois chez elle, l'arcade recousue, Latika appela sa meilleure amie « Kalina.. Mes parents sont décédés cette après midi » La jolie brune éclata en sanglot et s'écroula sur le sol. C'était trop pour elle, elle ne pouvait pas traverser cela tout seul. La jeune blonde se fit conduire par sa mère et les trois jeunes femmes passèrent la nuit ensemble, à discuter et à remonter le moral de la jeune brune. Son frère était parti on ne sait où et Latika s'en fichait pas mal. Elle souhaitait même qu'il se fasse tuer au coin d'une rue, cela ne l'aurait pas gêné à vrai dire. S'endormant sur le canapé, les Ivanovic retournèrent chez elles tout en laissant un mot à la jolie brune. Elles seraient là pour elle si elle le voulait, elle ne la forcerait de rien. Le lendemain matin, la tante de Latika débarqua à Zagreb pour l'enterrement et tout ce qui en découlerait. N'étant pas majeure, Latika -et son abruti de frère- devait partir à Paris avec leur tante. Cela brisa le cœur à la jolie brune mais elle savait que cela serait mieux pour son amie.

Part four ; de son déménagement à Paris à son retour à Zagreb „
Quinze septembre 2005 ;
Latika hésita longtemps pour savoir si elle allait prévenir son amie de son départ ou non. Rien ne comptait pour la jeune brune à part Kalina. Cependant, dans l'idée de protéger son amie, la jeune brune appela son amie pour lui dire au revoir et monta dans l'avion. La brunette n'avait pas dans l'intention de donner son adresse à son amie. Peut être que la distance lui permettrait de tout oublier, d'oublier tout ce qu'elle avait vécu à Zagreb mais aussi tout ce qu'elle ressentait pour Kalina. Assise à côté de sa tante, la jeune femme lisait un magasine français et se demandait bien ce qu'elle allait faire là haut. Les coutumes n'étaient pas les mêmes, ce n'était pas la même langue et surtout, elle ne connaissait personne à part son cousin, sa cousine et sa tante. Cela risquerait d'être difficile surtout avec les tensions qu'il y avait entre Latika et Alek. Elle avait envie de lui casser les dents toutes les cinq minutes mais elle ne pouvait pas le faire. Lorsque toute la famille débarqua à Paris, la jeune femme se sentit mal à l'aise. Elle n'était pas là pour les vacances, elle était là pour sa vie et elle n'avait que dix sept ans. La jeune femme passa beaucoup de temps avec son cousin Julien et entra en terminale économique au début du mois d'octobre. La jeune femme aimait beaucoup cette matière et elle pouvait enfin mettre son intelligence au profit de quelques choses. Au bout de quelques semaines, elle commença à se faire de nouveaux amis et à sortir le soir, à se balader près de la Seine ou bien de la Tour Eiffel. La jeune femme se sentait bien mais l'absence de Kalina lui faisait mal, beaucoup de mal

Vingt quatre décembre 2005 ;
La veille de Noël, la jeune brune enfila ses gants, son bonnet et son écharpe et monta dans le métro. Depuis quelques jours, elle était de plus en plus nostalgique de sa vie à Zagreb. Certes, tout ce qu'il y avait ici était génial mais il manquait quelque chose dans la vie de Latika, il manquait quelqu'un à ses côtés : Kalina. S'arrêtant devant un café, elle se paya un chocolat chaud et commença à écrire une lettre pour Noël. Quelques larmes vinrent s'écraser sur sa carte postale et cela lui fit mal. Quittant le café, elle posta la carte avec l'adresse de son amie, à Zagreb sans préciser la sienne. Elle rêvait de la voir, de la serrer dans ses bras mais elle ne pouvait pas le faire, elle devait rester ici avec son abruti de frère et toute sa famille. D'ici six mois, elle devrait passer son bac, entrer dans une grande école et tout ce qui allait avec. Sa vie était tracée au millimètre près ici, elle ne pouvait pas chercher les ennuis et tout plaquer. Se dirigeant vers la Tour Eiffel, elle envoya un texto à son cousin qui vint la rejoindre rapidement avec quelques amis à lui. Julien était homosexuel et cela avait toujours fait du bien à la jeune femme. Ici, ce n'était pas une honte, ce n'était pas franchement accepté, mais ce n'était pas une honte. Saluant la petite bande, tout le monde monta dans le métro pour aller sur les Champs Élysés. Latika n'avait jamais vu l'avenue éclairée et sous la neige. Telle une enfant, elle était stupéfaite devant la beauté de ce que lui procurait l'avenue la plus fréquentée de la capitale française. Pendant ce court instant, elle oublia son passé, sa vie, ses sentiments et profita de l'instant présent. Passant devant une boutique, elle acheta un petit cadeau pour sa tante et Julien et elle rentrèrent à la maison. Une légère discussion fit son apparition « Kita, je sais que tu es lesbienne » La jeune femme sursauta et dit « Tais toi Julien ! Mais... Comment tu le sais? » « Je t'ai vu l'autre jour à pleurer devant la photographie d'une jolie blonde. Je te vois qui nous envie avec Alain lorsqu'on s'embrasse. Ça se voit comme le nez au milieu du visage »« Ne dis rien à personne s'il te plait, je n'ai pas le droit d'aimer une femme... » [colo=orange]« Tu fais ce que tu veux ma belle, tu n'es plus à Zagreb ici tu sais. »[/color] La voix de la tante de la jeune femme retentit au rez de chaussée et les eux cousins descendirent en même temps. À ce Noël, la jeune femme rencontra une jolie jeune femme, Samanta qui était lesbienne. Une certaine amitié s'installa rapidement entre elles jusqu'au jour où...

Cinq mai 2007 ;
« Sam, ils m'ont pris ! » La jeune Latika sauta dans les bras de sa meilleure amie, de celle qu'elle considérait comme sa sœur et qui l'avait pris sous son aile à partir du Noël 2005. Ema n'avait pas eu de nouvelles de Kalina -en même temps elle ne pouvait pas en avoir- et elle commençait à se faire à l'idée de vivre à Paris. La jeune brune avait intégré une grande école de commerce de la ville lumière et là, elle venait d'être embauchée en tant que mannequin pour un grand couturier : Dior. Ce qui avait plus au créateur, c'était le côté orientale de la jeune brune et aussi l'assurance qu'elle avait sur un podium. Depuis son départ et sa rencontre avec Samanta, Latika avait bien changer mais en bien. Elle était une jeune femme qui s'assumait pleinement et même si elle pensait toujours à sa blonde, elle ne se gênait pas pour draguer tout en s'arrêtant quand il le fallait. La jeune femme était maintenant dans un monde qui la fascinait depuis son arrivée dans la capitale française. Une toute nouvelle vie s'ouvrait à la jeune croate et elle comptait bien en profiter. Profiter de la vie était son principal intérêt, surtout depuis que son frère avait été envoyé dans une école loin d'elle. Elle n'avait plus cette peur de le croiser, qu'il lève la main sur elle ou autre. Elle voulait être libre depuis longtemps et elle l'était. La jeune femme était quelqu'un de fort et son meilleur ami, son cousin Julien, était toujours là pour elle. Lorsqu'elle rentra à la maison ce soir là, elle fêta cela avec toute la famille. Ce qui était différent entre les français et les croates, c'était que les français étaient heureux pour elle alors qu'en Croatie, se montrer à moitié nue sur scène était le pire crime que la terre ait connu. Son souhait, en allant se couchait, était que Kalina vienne la rejoindre, là où tout serait tellement mieux, tellement génial pour elles...

Trente aout 2009 ;
« Ju d'amour, je rentre à la maison ! » Il était vingt deux heures quarante cinq lorsque la nouvelle égérie de Dior rentra chez elle, en Taxi. Le privilège de poser pour une telle marque était immense et Latika avait pris goût à ces privilèges. Se dandinant dans la rue parallèle à celle où elle habitait avec son cousin et le petit ami de ce dernier, elle ne vit pas qu'elle était suivit. Écouteurs sur les oreilles, elle chantonnait tout en bougeant et lorsqu'elle fonça dans un jeune homme, elle s'excusa rapidement « Oh, excusez moi, je ne vous avais pas vu » Ema lui fit un léger sourire et fit un pas vers la droite pour contourner le jeune homme. Cependant, il fit de même et lui bloqua le passage. Elle fronça les sourcils et fit un pas dans l'autre sens pour passer. Puis un pas en arrière et elle se retrouva collée à un jeune homme qui était derrière elle. Son corps entier se mit à trembler et elle avait peur, très peur de ce qui allait lui arriver. « Alors poupée, on est seule dans les rues de Paris ? C'est dangereux tu sais » Le jeune homme derrière elle glissa ses doigts sur son épaule nue et un large frisson parcourut son corps, non pas de désir mais de peur. Ce qu'elle avait entendu était donc vrai ? On pouvait faire se violer au milieu de nul part par n'importe qui ? La jeune femme paniqua et dans un ultime effort pour échapper à ces monstres, elle se mit à courir mais fut rapidement rattrapée. Hurler ne servait à rien, tout le monde était de sortie en ce magnifique jour d'aout. Latika fut violée comme une moins que rien au détour d'une rue. Elle hurlait, elle pleurait et tentait de se débattre mais elle lâcha rapidement prise. Se débattre ne rendrait la chose que plus douloureuse d'après les deux violeurs. La laissant seule, la robe arrachée et sans plus aucune clé, argent ou bijoux, Latika hurla et pleura une bonne demi heure avant d'entendre du bruit dans la rue. Entendant des rires familiers elle cria à l'aide. « Julien ! Julien ! » Son cousin reconnut la voix de sa cousine et accourut. Blessée, détruite et violée, il la porta jusqu'à un taxi et tout le monde partit à l'hôpital. Ce que venait de vivre la jeune femme était la pire chose de sa vie, surtout qu'elle était vierge. Paniquée par l'épreuve du relevé du kit de viol, la jeune femme tremblait de tous ses membres. Dans la même soirée, elle alla porter plainte. Elle savait que cela pourrait lui être préjudiciable mais elle ne voulait pas être salie à ce point. Plaquant son job en tant que mannequin, la jeune femme décida de déménager sur la côte d'Azur. Elle ne pouvait plus rester dans la rue qu'elle habitait avec son cousin et elle ne pouvait pas rester à Paris, de peur que les monstres qui lui avaient fait du mal recommencent une nouvelle fois. S'installant à Lyon avec Alain et Julien, Latika fit la rencontre de Sara.

Dix huit mars 2010 ;
« Tikaaaaaaaa » La jeune brune n'eut même pas le temps d'ouvrir les yeux que sa filleule, Julia, lui sauta dessus. Julien et Alain avait réussi à adopter une jolie petite blonde et Latika en était la marraine. Comme tous les matins, la petite venait réveiller sa marraine sous les commandes de ses deux pères. Latika attrapa sa filleule et dit « Eh petit monstre, tata faisait dodo » « Oui mais papa Alain m'a dit de venir te réveiller parce qu'il est trente minute avant d'aller tu sais où. C'est où tu sais où ? Moi je connais pas d'endroits qui s'appelle tu sais où... » Emma fit de gros yeux à sa filleule et sortit du lit en quatrième vitesse. « Va donc demander à Papa Julien de te dire où sait tu sais où pendant que je m'habille » Tu sais où était le restaurant préféré de la petite fille. Eh oui, aujourd'hui c'était son anniversaire et elle avait trois ans. Quelle marraine cette Latika... Enfilant une robe assez simple mais plutôt longue, elle sortit rapidement de sa chambre et salua ses deux colocataires. Il y aurait du monde au restaurant et cela ne lui plaisait pas vraiment. La jeune femme n'aimait plus être entouré de monde, elle avait toujours peur qu'il arrive quelque chose. Enfin, la jeune lyonnaise, ancienne parisienne et croate, emmena tout le monde au restaurant et ils passèrent tous une très bonne journée. Rentrant le soir et couchant Julia au lit, la jeune brune alla se mettre à la télé à côté de son cousin. Regardant les informations, elle eut un choc. Les journalistes parlaient d'un attentat à Zagreb et ce qu'elle vit lui fit mal tout en lui faisant du bien. Kalina, sa Kalina était à l'écran, on la voyait en arrière plan. Elle était donc policière... Une larme coula sur le visage de la jeune brune et son cousin lui fit un signe de tête qui voulait tout dire. Il fallut plus d'un an à la jeune brune pour faire tout ce qu'elle avait à faire ; avoir son bac +4, faire tous les papiers pour rentrer, trouver un logement et un job.

Douze septembre 2011 ;
Douze heure quinze. L'avion de la jeune Croate vient d'atterrir à Zagreb. Regardant autour d'elle, Latika est stupéfaite, tellement de chose ont changé ici. Voyant une jeune femme en embrasser une autre, elle se demande bien ce qui a pu se passer ici. Traversant l'aéroport, elle se demande si elle n'a pas fait une erreur dans son train, elle ne peut pas être à Zagreb, cette ville n'est pas celle où elle a grandit. Une fois les portiques passés, ses affaires récupérées, elle décide de se diriger vers son nouveau chez elle. Ce soir, elle commence son travail de serveur au bowling et cela lui fait peur. S'installant, elle allume la télévision et entend qu'une certaine Mila Nova a révolutionné le monde des homosexuels. Un léger sourire apparaît sur le visage de la belle brune. « Coucou mon amour. Ça va bien ? Oui toi aussi tu me manques mon ange. Marraine reviendra aux vacances de Noël d'accord mon cœur ? Tu peux me passer papa Julien s'il te plait ? Merci mon amour, moi aussi je t'aime » La jeune femme attendit quelques secondes avant d'entendre la voix de son cousin « Julien, il y a eu une révolution ici depuis que je suis partie... L'homosexualité est affiché au grand jour. » La jeune brune discuta quelques temps avec son cousin et lorsqu'elle raccrocha, elle se promit que dès le lendemain, elle irait au poste de police de la ville et tenterait de croiser Kalina, sa Kalina. Si elle était revenue, c'était pour elle. Avec du retard mais pour elle...


“ July „
Tioup, je vais faire rapidos :pika: Je m'appelle July et j'ai dix neuf ans. J'ai longuement hésité à m'inscrire sur le forum parce que je suis dans ce monde en fait Arrow Enfin, le contexte gère un max, le forum est super actif, c'est un bon point pour s'inscrire Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish 3533921347 J'espère juste avoir Latika maintenant. J'aime beaucoup le design même s'il est un peu beaucoup trop vert à mon gout Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish 2176505670


Dernière édition par L. Ema Hartish le Sam 17 Sep - 18:29, édité 23 fois
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MessageSujet: Re: Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish   Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish EmptyMer 7 Sep - 2:13


SHAY Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish 2124793060 Une deuxième prétendante au poste ! Kali va être comblée à son retour xD

Bienvenue parmi nous Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish 3533921347
Bon courage pour ta fiche Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish 1537155887
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MessageSujet: Re: Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish   Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish EmptyMer 7 Sep - 2:25

Merci beaucoup Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish 1034520638
Aon, j'ai hésité au moins une demi heure avant de la tenter, je suis quand même la troisième Arrow
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MessageSujet: Re: Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish   Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish EmptyMer 7 Sep - 2:31


Oh purée oui, j'avais pas vu la 3ème :mdr!:
Ou alors, je confonds avec mon scénario, je sais pas, il est tard Arrow
Bonne chance alors, tu seras peut-être la bonne qui sait Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish 2124793060
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MessageSujet: Re: Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish   Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish EmptyMer 7 Sep - 7:24

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche =)

Effectivement, c'est Kalina qui risque d'être heureuse, trois Latika pour elle Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish   Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish EmptyMer 7 Sep - 9:17

bienvenue et merci de t'être inscrite, et comme je l'ai dit, tu es le bien en personne Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish 2124793060
courage pour la fiche ♥️
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MessageSujet: Re: Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish   Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish EmptyMer 7 Sep - 9:41

Bienvenue parmi nous et bon courage pour la suite de ta fiche Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish 1034520638 Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish 1091028995
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MessageSujet: Re: Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish   Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish EmptyMer 7 Sep - 11:08

Merciii Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish 239769179
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MessageSujet: Re: Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish   Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish EmptyMer 7 Sep - 12:37

Bienvenue sur le forum & bonne continuation pour ta fiche de présentation =)
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MessageSujet: Re: Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish   Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish EmptyMer 7 Sep - 13:57

Bienvenue Can you hear me? I'M GAY! - Latika Ema Hartish 2124793060

Et bonne chance ^^
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