“ Oksana Gabriella Roccio „

ft. Mischa Barton

ϟ CE QUE TU PENSES DE MILA NOLA ; C'est plutôt une bonne chose, ce qu'elle a osé dire. A dire vrai, je trouve qu'elle a un sacré culot. Ca me plait bien. Il faut savoir changer notre vision du monde et rester ouvert. Toutefois, cette histoire n'aura pas que des aspects positifs pour notre communauté. Ce qui me laisse un peu sur la retenue.

→ Gab' complexe sur son physique, notamment ce qu'elle considère être une "petite" poitrine. C'est pourquoi elle ne se montre que rarement en maillot de bain. Toutefois, elle tente de la mettre en "valeur" en achetant les soutiens-gorges adéquats. Hélas, elle ne peut s'empêcher de complexer. Cela la dérange souvent; Un problème de confiance en soi découle de sa poitrine qu'elle ne supporte pas.

→ De part son histoire, Oksana souffre d'une crise identitaire assez prononcée. Métissée entre de nombreux pays, elle ne sait pas réellement d'où elle vient. Toutefois, elle remercie ses parents de lui avoir permis de maitriser de nombreuses langues depuis son enfance. Ce fut un avantage certain pour la jeune femme.

→ Gabriella adore manger sans retenu tout ce qui lui passe sous la main. c'est presque d'une nature compulsive, en réalité. Parfois, les gens sont impressionnés de ce qu'elle arrive à ingurgiter sans que son corps ne fasse d'overdose alimentaire. Si cela peut s'avérer être une bénédiction pour elle, il ne faut pas s'y fier. De nombreuses remarques lui ont sauté au visage, ce qui l'eut blessée profondément.

→ Pratiquant la danse depuis plusieurs années, Gab' est très douée mais ne le manifeste que rarement. Parfois fêtarde, il lui arrive de démontrer cette particularité sur la piste de danse après plusieurs verres. Néanmoins, cela lui arrive de moins en moins souvent.

→ Gabrielle fume régulièrement des cigarettes. Elle a eu également un problème avec l'alcool. Depuis, elle essaie de faire attention mais n'y parvient pas toujours et déborde. Elle n'en parle que très peu, préférant se renfermer dans son mutisme quotidien.

Mon existence commence par le premier matin de décembre 1984. Une froideur a envahi toute la contrée nordique de l’Allemagne où je me trouve. Raya Belen Romanov-Roccio, ma mère, et Federico Remy Roccio, mon père, se tiennent la main, avant que je décide enfin à pousser mon premier cri de vie. J’ai eu du mal à respirer tout de suite, expliquait-on consciencieusement à mes parents. Ils s’étaient rencontrés dans cette ville, trois ans auparavant. Elle était d’origine russe et irlandaise, et lui était métissé entre l’Italie et la France. Une idylle qui n’était, toutefois, pas réalisée pour durer bien longtemps. En effet, lorsque j’eus six ans, ils décidèrent de passer le cap du divorce. Les années s’étaient écoulées, pour moi, dans une silencieuse maison. Nous habitions encore près du Port d’Hamburg, à cette époque. Je me souviendrai toujours du regard attendrissant de Raya, lorsqu’elle s’agenouilla à mon niveau et plongea ses yeux verts dans les miens. « Oksana, ma chérie, Papa va partir. Il ne reviendra pas. » me disait-elle dans sa langue maternelle, soit le russe. Elle tremblait beaucoup et je vis un océan déferler dans ses yeux. Ca en aurait presque donné le mal de mer. Un peu abasourdie, je posai à mon tour un air interrogateur sur mon « padre ». Il ne souriait pas réellement, malgré ce sourire de coin qu’il tentait de m’offrir afin de me rassurer, du mieux possible. Toutefois, je vis qu’il n’exprimait rien. Aucun geste n’aurait su le retenir. Sa décision fut prise et il n’y reviendrait pas. J’hochai la tête, instinctivement, avant de baisser la tête sur le sol. Raya ne m’avait pas encore changée, alors que je revenais de mon cours de danse classique. Ce petit vêtement rose fuchsia me parut apaisant. Je fermis les yeux, encore choquée, avant de les ouvrir à nouveau et de regarder mes parents à tour de rôle. « Warum ? » demandai-je, dans la langue écolière. Ils la comprenaient tous les deux. C’était la seule langue dans laquelle ils parlaient ensemble. Voilà, il est vrai, un certain temps qu’elle n’eut pas résonnée dans la demeure familiale. Federico s’approcha alors de moi, lorsqu’il vit Raya se redresser et mettre une main devant sa bouche. Je compris qu’elle tentait de dissimuler les larmes et les sanglots. Elle le faisait souvent, devant moi. Il s’abaissa à mon niveau. « Parce que Maman et Papa ne s’aiment plus, Oksana. Tout simplement. » finit-il par avouer, cette fois-ci en italien. Je sentis mes larmes gagner mes yeux verts. Je les héritais, comme du reste, de Raya. Je crois que je le surpris, lorsqu’il me vit partir en courant en direction de ma chambre. « Ich hasse sie ! » avais-je lâché alors clairement. Ma révolte grandissait, de jour en jour. Les cartons s’empilaient dans les pièces. Federico avait décidé de s’installer ailleurs. Raya aussi. Alors, ils abandonnèrent les deux la maison pour de minables appartements. Chacun le sien, qui plus est. Depuis ce jour, aussi précoce que cela puisse paraître, je n’ai plus jamais aimé qu’on m’appelle « Oksana ».

Federico décida de partir s’installer en France. Plus précisément à Paris. Après tout, c’était le lieu de naissance de sa propre mère. Lorsqu’on perd tout, on retourne là où sont nos racines. me disait-on souvent. Néanmoins, ce n’est pas toujours la meilleure solution. Raya, elle, l’avait bien compris. D’origine russe du côté paternel, on ne peut pas admettre que le divorce fut bien considéré. Tant bien que mal, elle se débrouilla pour partir en Angleterre. Bien entendu, il a fallu que je suive la direction qu’elle prenait. Légalement parlant, elle fut proposée et acceptée comme ma tutrice. Mon autorité parentale au singulier. Je sais qu’elle a toujours fait de son mieux. Hélas, à chaque fois, nous rencontrions des problèmes d’argent et on déménageait. Je n’ai jamais eu le temps de m’habituer correctement à une ville qu’on s’en allait. J’ai fait tous les pays inimaginables, je pense. Nous avons même été au Vietnam. C’est à cette époque, d’ailleurs, que mon envie de devenir chirurgienne s’est fait ressentir. La médecine m’attirait de plus en plus, et je passais mon temps à étudier. Toutefois, mon intégrité s’en révéla affaibli. En effet, mes camarades ne me comprenaient pas. Je ne connaissais pas toujours la langue du pays et je parlais souvent avec des adultes ou des adolescents. Puis, un jour, Raya changea notre destinée. J’étais alors âgée de douze ans. Un beau matin, elle vint à mes côtés et me sourit. « Oksana, je crois avoir trouvé l’endroit idéal pour nous. » me lança-t-elle, jovialement. Bien entendu, j’entendais perpétuellement cette phrase depuis des années. A chaque fois qu’elle daignait m’expliquer un futur déménagement. Je soupirai, exaspérée, en coupant le son de la télévision. « Noch einmal. » dis-je, d’une voix lassée par tant de fausses joies. J’avais arrêté d’espérer trouver mon Eldorado. L’option même de trouver un jour une stabilité me semblait vaine. Toutefois, Raya semblait convaincue de son choix et hocha la tête. Je savais qu’elle était blessée que j’ai cette attitude, autant par le fait que ma voix ne ressemblait plus à celle d’une enfant que part le fait que je venais de la sermonner en allemand, soit ma langue de base. Celle que nous parlions toutes les deux avant le divorce. En temps normal, je lui aurais répondu en anglais ou en russe. Ou en hongrois, vu que nous étions à Budapest actuellement. Elle n’appréciait véritablement pas que je parle en allemand. Je fis exprès, comme d’ordinaire. Sans doute lui en voulais-je beaucoup ? « C’est la dernière fois qu’on déménage. Nous allons habiter en Croatie. Dans sa capitale, plus précisément. A Zagreb. » J’haussai un sourcil. Ce n’était pas spécialement la porte d’à côté. Toutefois, Raya continua son explication tandis que je ne bronchais pas. « Mon patron me l’a proposé. Car Budapest est en jumelage avec Zagreb. J’y aurai un meilleur salaire et je pourrai me débrouiller pour avoir un appartement convenable. » Je ne dis plus un mot et je fixai le sol, un peu nerveuse. Était-ce encore une promesse qu’elle ne tarderait pas à baffouer ? Je plongeai mon regard vert dans le sien. Non. Elle semblait déterminée et sûre d’elle. Je souris alors, du coin des lèvres, avant de me blottir doucement dans ses bras maternels. Sa chaleur et son parfum me firent du bien. J’avais enfin une raison d’y croire.

Nous sommes enfin arrivés à Zagreb, en Croatie. Tout est très différent à chaque fois, pour moi. De plus, je rencontrais une difficulté de taille : je ne parlais pas le croate. Heureusement, je possédais des facultés d’apprentissage assez développées pour me familiariser avec mon environnement. Autrement dit, j’allais tout mettre en œuvre pour m’accrocher et parler. C’est ainsi que j’ai débuté mes années scolaires en Croatie. L’adolescence est rapidement survenue, avec les hauts et les bas. Je prenais, de temps à autres, des nouvelles de Federico. Mais elles se firent de plus en plus rares, par manque de temps de ce dernier. Aussi, abandonnai-je l’idée d’une présence paternelle soutenue. Toutefois, Raya tomba sous le charme de plusieurs hommes. Rien de bien sérieux. Puis, elle s’est remariée, il y a un moment maintenant. A l’époque, j’avais seize ans lorsqu’ils prononcèrent des fiançailles. L’année d’après, ils se marièrent. Ce fut une belle cérémonie, mais je me souvins que le cœur n’y était pas. A dire vrai, je venais de subir un premier chagrin d’amour avec une femme. En effet, j’ai très tôt su que ma bisexualité était prononcée. Je n’ai jamais pu regarder une femme différemment d’un homme. Autrement dit, les deux m’attirent très profondément. Mon adolescence s’écoula alors paisiblement, entre engueulades, crises d’identité et études. J’ai d’ailleurs choisi de devenir médecin. Chirurgienne pour être plus explicite. Je voue une passion à ce job. La cardiologie me fascine plus que le reste, même si j’accepte également les tâches moins à ma convenance.

Ce fut à peu prêt à cette époque que j’ai rencontrée ma meilleure amie et son frère, Aaron. Nous étions un trio plutôt proche. On passait notre temps à se confier l’un à l’autre. J’avais vingt-et-un ans, lorsqu’il s’approcha de moi et m’avoua son terrible secret : Aaron était homosexuel et le vivait mal. Ses parents, des personnalités plutôt riches, ne supportaient pas cette idée et se montraient régulièrement homophobes. Afin de sauver les apparences, nous avions conclu un marché : on allait se mettre en « faux-couple ». Puis nous nous sommes mariés, afin de rendre la tableau plus crédible et évincer les soupçons de ses géniteurs. Hélas, Aaron sombra dans une dépression troublante. Il mit fin à ses jours. Cette nuit-là, je venais de perdre mon mari, certes, mais surtout mon meilleur ami au masculin. J’avais vingt-quatre ans. Je me suis alors accrochée de toutes mes forces pour réussir mes examens et devenir chirurgienne. J’ai repris mon nom de jeune fille, afin que sa mémoire ne soit pas rattachée à une femme. J’estimais qu’il devait demeurer dans une liberté totale. C’était mieux. Pour tout le monde.

Aujourd’hui, j’ai vingt-sept ans et je suis posée. Je suis veuve, légalement parlant. Je suis aussi Chirurgienne et je gagne bien ma vie. Mais surtout, aujourd’hui… je cherche la femme ou l’homme de ma vie. A bon entendeur !

Bonjour la compagnie ! Alors, pour commencer, moi, c'est Mégane (aucune blague sur les voitures, merci xD) ! Je vis actuellement - depuis toujours - en Suisse ! Eeeh oui.. J'vous enverrai du chocolat si vous êtes gentils avec moi (a). Sinon, j'ai commencé le RPG quand j'avais 11 ans (vive les précoces) et j'en ai actuellement 19 - j'vous laisser calculer x) - donc ce qui fait que je suis une vieille (ou pas). Je suis actuellement des études supérieures de commerce, donc je suis souvent prise. Mais le RPG est ma - seule - passion depuis que j'ai commencé. Sinon, je trouve le forum vraiment magnifique et ça fait déjà un bon moment que j'hésitais à m'y inscrire. J'espère bien pouvoir m'y intégrer... (a) D'ailleurs, ma présence est surtout due à Babylone qui m'avait passé le lien du forum. Donc merci à elle! Voilà, j'ai tout dit je crois. Quelqu'un veut du chocolat ? //SBAFF//